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Ou les trouvailles de Dominique Grubis-Brun qu’ont inspirée et le bal des étoiles filantes dans notre ciel d’août et l’envol de la flamme olympique, les Jeux finis, vers Los Angeles.
Mais quel rapport avec Condrieu, vous demandez-vous ?
Lisez plutôt ce qui suit.
En effet, notre magicienne archiviste a « dégoté » dans la presse ancienne, un bijou d’histoire ahurissante qui relate qu’au temps de Charlemagne (742-814) des condriots ont… atterri à Lyon.
**Extrait «le salut public» du 26 novembre 1924
LA NAVIGATION AERIENNE ET L’ACADEMIE DE LYON
« (…) Quant à l’idée même qu’un jour les hommes se dirigeraient dans les airs, elle est sans doute plus ancienne que l’invention de Montgolfier. M. Émile Leroudier ne nous a-t-il pas raconté, dans l’almanach des Amis de Guignol de 1922, page 85, une surprenante histoire sur l’aviation, invention lyonnaise du temps de Charlemagne.»
Leroudier, qui est chercheur, a trouvé ce très sérieux récit dans les «Dissertations sur les aérostates des anciens et des modernes », par A.G. Ro…, Genève 1784».
Il est question «de personnes d’un certain rang qui habitaient près le Mont Pilat et eurent connaissance des moyens dont les sorciers se servaient pour voyager dans l’espace. Elles firent accomplir le voyage aérien par des gens pauvres qui vinrent atterrir sur la place du Change.
Ces habitants de Condrieu furent arrêtés, interrogés par l’évêque Agobard, et renvoyés chez eux par voie de terre, ou d’eau.
M. Leroudier affirme que les aéronautes étaient au nombre de quatre : trois hommes et une femme. Mais l’Académie de Lyon ne détient pas de documents sur ce curieux voyage aérien. » Signé : P. Sambardier
***Extrait «Marianne» du 26 juillet 1939
AÉRONAUTE AVANT LA LETTRE
« Sous l’épiscopat d’Agobard vinrent à Lyon quatre étrangers, dont une femme, que le peuple prétendit avoir vu descendre, sur la place du Change, d’un char aérien… Une forte grêle avait justement ravagé la région. Aussi le peuple, furieux, s’imagina voir en eux des habitants de …Magonie, contrée fabuleuse et mal intentionnée à l’égard des Lyonnais.
On se saisit des malheureux, on les conduisit en prison et on s’apprêta à les brûler sur l’heure.
Agobard eut beau lire, en place publique, un traité qu’il écrivit à cette intention et qui réfutait l’existence des chars aériens et de la Magonie, la légende fantaisiste tenait bon.
On ne voulut point l’entendre ; les citations des pères de l’Église furent inutiles, les raisonnements tirés de la physique du temps ne furent pas plus écoutés : on alluma le bûcher.
Le saint homme, par ailleurs un des plus éclairés de son siècle, n’eut de ressource que de faire évader les étrangers dont il faut croire que ce fût là le premier et le dernier séjour à Lyon.
Mille cent dix ans plus tard en 1939, les lyonnais pourraient tout au plus s’étonner qu’il n’y eût point de chars aériens qui les viennent visiter, ni de Magonie ….»
Conclusion :
« Nos » Condriots auraient pu finir sur le bûcher, partir en fumée comme la flamme olympique 2000 ans plus tard, si un ecclésiastique éclairé ne les avait tirés de là…
Et, nous, aujourd’hui, on rêverait de savoir QUI étaient ces Condriots, QUI étaient ces inventeurs et QUI a des lueurs – voire plus – sur le sujet ?