Jules Janin photo de la revue l'Illustration

Après la rentrée scolaire, vient la rentrée littéraire puis le temps des vendanges

 

L’actualité ne cesse d’inspirer et de guider les recherches de Dominique GRUBIS-BRUN.

Voici donc notre spécialiste presse ancienne sur la piste de Jules Janin, critique littéraire, académicien, lequel venait en vacances dans la maison familiale de Condrieu, sans doute au Raffour, là où était domiciliée sa mère comme en atteste son acte de mariage.

Qui était Jules JANIN ?

Né à Saint-Etienne (Loire) le 4 décembre 1804 et non à Condrieu comme certains l’ont écrit, journaliste, écrivain et critique dramatique français, il sera élu à l’Académie française le 7 avril 1870. Il décédera à Paris le 19 juin 1874.

Son père Jacques Georges JANIN était avoué à St Etienne et sa mère, Benoîte RITTIER, était de Condrieu.

 

** Extrait du Mémorial de la Loire et de la Haute Loire du 15 septembre 1893

Il ne parlait pas que du vin blanc de Condrieu mais aussi du Rhône :

Dans son livre « Les chemins de traverse», il écrit :

«En ce temps-là, la vapeur, cette âme nouvelle du monde matériel, n’avait pas encore dompté le Rhône, que l’on croyait indomptable depuis le commencement du monde (…) Remonter le Rhône à l’aide d’une cheminée qui fume ! Allez-y voir, disaient les fortes têtes du village. Ainsi pensaient-ils, ainsi disaient-ils, ces braves gens ; et maintenant que la vapeur a dompté même le Rhône, ils ne conçoivent pas comment on n’a pas trouvé plus tôt ces commodes bateaux (…).

** extrait de « Jules Janin » par Alexandre Piedagnel

Évoquant sa mère (Benoite Rittier):

«La chambre de ma mère donnait justement sur le grand fleuve. Ce jour-là, le Rhône était bien grondeur. On l’entendait mugir, on le voyait, à travers les rideaux, scintiller comme une flamme ; il battait le pied de la maison, frappant déjà à la porte et demandant à haute voix à y entrer.

(…)Ma mère était belle ; et partout à Condrieu, où elle était née, quand Condrieu était une ville animée et joyeuse, livrée aux doubles fêtes de la navigation et de la vendange, on citait ma mère pour la fraîcheur de ses joues, la blancheur de ses mains et la beauté de ses bras ; (…)

Source :

– Photo de Jules Janin extraite de la revue « L’Illustration »

– « Chemin de Traverse » est un livre que Dominique Grubis Brun a en sa possession, édition 1859.

 

 
 
 
 
 
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