la Rochet-Schneider, premier engin roulant motorisé du Corps de Condrieu

Au temps du Commandant Fanjat

Apparition du premier engin incendie roulant motorisé.
 
La Sainte Barbe 2024, le 7 septembre, a inspiré Dominique Grubis-Brun, notre enquêtrice presse ancienne et autres archives.
 
Elle s’est intéressée à un ouvrage précieux (*)« Condrieu, un siècle d’histoire condriote » fort bien documenté.
 
Y est évoquée – s’agissant d’un large chapitre consacré au Corps des sapeurs-pompiers de Condrieu- une histoire singulière, celle d’une voiture de maître de la marque prestigieuse Rochet-Schneider, type 16500, achetée en 1924 par un marchand de chaussures en gros et acquise, en 1932, payée sur ses propres deniers, par le commandant Fanjat, chef de corps.
 
Son intérêt pour cette voiture n’était pas un hasard.
 
Elle avait une particularité : « elle avait été tôlée en dessous pour protéger les organes afin d’être utilisée pour circuler dans les plantations d’hévéas en Indochine ».
 
Le Commandant Fanjat avait son idée.
 
Il la fit transformer « aidé par ses sapeurs-pompiers, en véhicule spécifique, pour les besoins de la cause secours-premier départ incendie.
Les places arrières, changées en banquettes latérales auxquelles s’ajoutent des coffres, pour le transport des hommes et du matériel, complétés par une motopompe Drouville, équipement indispensable.« 
 
Voici la Rochet Schneider nouvelle version, opérationnelle, « premier engin incendie roulant motorisé, devenu véhicule historique du Corps de Condrieu ».
..;Et inscrite pour toujours dans les annales du Corps Condriot.
 
À sa réforme en 1965, le véhicule est acheté par M. Panel.
 
Après tractations avec le musée Henri Malatre, à Rochetaillée sur Saône, il rejoint les collections en 1973 pour y être restauré dans les ateliers.
 
Ce véhicule « Premier Départ Incendie » est typique de ce qu’on pouvait trouver dans les petites collectivités durant l’entre-deux-guerres : souvent des véhicules d’occasion aménagés pour le transport des sapeurs et du matériel, et agrémentés d’une pompe. Ils sont l’alternative bon marché du fourgon, que l’on trouve dans les grandes villes comme Lyon. »(**)
 
Sources :
(*) « CONDRIEU, un siècle d’histoire condriote » a été achevé en 2000, réalisé par Maury Imprimeur, préface du député-maire de Condrieu, M. Gabriel Montcharmont, fruit du travail collectif d’un Comité de rédaction sous l’égide de M. Georges Veyrier, adjoint au maire.
(**) Commentaire à retrouver au Musée des Sapeurs Pompiers,lien : https://museepompiers.com/rochet-schneider

 

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