François Michel Aubert, un célèbre Condriot oublié.

François Michel Aubert : un Condriot célèbre et…oublié !

 
 
Spécial journées du patrimoine 2023 avec François Michel AUBERT.
 
Si la vie et l’œuvre du Condriot, François Michel AUBERT (1829-1906) photographe de l’Empereur du Mexique…nous était conté.
 
Ses clichés ont inspiré Edouard Manet, sont versés au musée royal de l’Armée de Bruxelles, ses photographies au Metropolitan Museum of Art de New-York.
 
C’est au récit de « la vie riche et aventureuse », à la biographie, à la généalogie du Condriot célèbre et localement totalement oublié que se sont attelés notre archiviste condriote, Dominique Grubis-Brun et le spécialiste rochelois Michel Guironnet.
 
Des questions restent en suspens : des éléments du patrimoine François Michel Aubert subsistent-ils à Condrieu ? Existent-ils en 2023, des descendants ou des descendants de collatéraux du peintre-photographe, qui, crayons, pinceaux, appareil photo en main, perpétuent sans le savoir ou le sachant sa lignée ?
 
Repère :
<Dominique Grubis-Brun et Michel Guironnet ont ensemble publié sur le site Histoire-Généalogie « La vie et la mémoire des hommes »
 
Quelques extraits  :
 
 Né à Condrieu, petite ville au bord du Rhône, en 1829, il y meurt à 77 ans en 1906…Entre ces deux dates, cet élève des Beaux-Arts parcourt le monde, apprend la photographie…
 
Devenu le photographe « officiel » de l’Empereur Maximilien du Mexique, il prend des photos de son exécution en 1867, clichés qui vont inspirer le peintre Edouard Manet pour son célèbre tableau.
 
François Michel Aubert et le fils de Nicolas Aubert et Claudine Charrin, domiciliés « rue des Terreaux le Grand Port » au bord du fleuve.
Son père, né à Condrieu le 18 février 1793, est « patron sur le fleuve du Rhône ».
Veuf depuis 27 avril 1821 de Pernette Morel, il s’est remarié le 4 février 1824 avec Claudine Charrin native de Condrieu le 16 septembre 1797.
 
François est leur deuxième enfant. Joseph, l’aîné, est né le le 27 octobre 1824. Puis naissent Auguste le 9 août 1832 et Joséphine le 18 novembre 1834 ; tous nés à Condrieu. Ils auront des vies très différentes.
 
François Michel a eu 14 ans le 29 septembre 1843. On trouve son inscription à l’École des Beaux-Arts de Lyon [5] :

Il est « cautionné par Mr Maire, maitre de pension, rue Masson N°13 » et « admis à la 1re section de Principes le 27 novembre 1843, sous le N°21 ».

Ses distinctions :
. médaille d’argent en dessin de la figure (« le Censeur » du 27.08.1846)
. Laurier d’Or en peinture de la figure (« La Liberté « du 27.08. 1848)
« La Liberté » du 27 août 1848.
 
François Michel Aubert, photographe officiel à la cour de l’Empereur du
Mexique :
 
« Selon Luc Vints [6], en 1860, François Aubert rachète l’atelier de Jules Amiel à Mexico, au 2a Calle de San Francisco, avec lequel il a appris la photographie.
Peu d’années plus tard, il devient le « photographe officiel » de la cour de Maximilien Ier.
Il rentre en France en 1869, deux années après la mort de Maximilien…Dans le recensement de Condrieu de 1872 il vit avec sa mère rue des Terreaux. Dans celui de 1876, il y est recensé seul : sa mère, Claudine Charrin, est morte à 80 ans le 5 mai 1876 [9].
Il se marie le 16 avril 1884 à Condrieu (Rhône) avec Marie Augustine MIZERIN. Domiciliée « le Grand Port », elle est née le 21 juillet 1843 à Condrieu, fille de Jean Pierre Mizerin et de Claudine Gay [10]. La veille, ils ont établi un contrat de mariage chez Maitre Vincent Antoine Brossy, notaire à Condrieu… »
Photo archives web : Maximilien, empereur de Mexique.
 
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